mardi 4 décembre 2007

Appel au boycott des commerces qui évitent de dire ou d'écrire «Noël»

Avoir davantage de *pouvoir*, je me ferais peut-être entendre de manière plus véhémente (et je ne veux pas dire *virulente*!), mais j'en appelle au boycott de toutes les sociétés commerciales dont les messages publicitaires parlent de *temps des Fêtes* pour désigner la fête de Noël. Nous sommes décidément, et par trop accueillants, et par trop accommodants, et si les choses continuent de la sorte, nous allons nous faire monter sur la tête par des gens qui sont venus ICI, chez nous, chercher la paix sociale et bénéficier justement de notre belle chrétienté dont ils se moquent de plus en plus, à notre face. N'est-ce pas au nom de nos belles valeurs *chrétiennes* que nous sommes si accueillants? Or, la fête chrétienne qui approche n'est pas un *Holiday Season*, qui littéralement se traduirait par *Saison des vacances*, mais la fête de NOËL: avant tout une fête religieuse, une fête spirituelle. Si j'allais, demain, m'établir en Italie, parce que ce pays me semble charmant; ou en France, parce que ce pays d'expression française avant tout me semble proche de mes racines, je m'attendrais à consacrer au moins un an à observer les coutumes de mon nouveau pays, en vue de n'empiéter sur le terrain de personne qui regarde ce pays comme SA terre natale; en vue de m'intégrer harmonieusement à ma nouvelle société d'adoption. Je me souviens de quelque chose que disait mon père, alors que, de par sa profession de représentant médical, il avait à rencontrer fréquemment des médecins, des pharmaciens et des grossistes de toutes origines et milieux. Un jour, dans une conversation bien normale, je l'ai entendu dire ceci: Aux États-Unis, lorsqu'au cours d'un congrès, je rencontre d'autres participants dont la langue maternelle ne semble pas être l'anglais, quand je lui demande de quelle nationalité il est, il me répond invariablement: «Je suis Américain», mais ici, chez nous, lorsque je pose la même question à l'un de mes clients, les réponses sont innombrables: «Je suis Italien», «Je suis Ukraininen», «Je suis Hongrois». Toute la différence est là. Aurions-nous l'audace et l'ingratitude, si nous émigrions vers un pays étranger, après y avoir vécu à peine quelques années, de descendre dans la rue pour demander au peuple de ce pays de se débarrasser de son sapin de Noël, de toute référence à sa foi, de tous les symboles extérieurs qu'il s'est donnés, sous prétexte que cela ne correspond pas à ce que nous avions chez nous (et où nous devions être malheureux, puisque nous sommes partis)? Et nous sommes là, comme des moutons, à nous laisser faire? Il est plus que temps de redresser l'échine. Tant et aussi longtemps que nous ne nous constituerons pas, entre nous dont les ancêtres proviennent de France et ont donné leur vie pour faire le bien, entre nous dont les parents, grands-parents, arrière-grands-parents, sont ici depuis des siècles, une colonne vertébrale plus solide, rien ne va changer, et le tissu social ne fera que se détériorer. Nous sommes très ouverts à donner, empressés à aider, nous formons un peuple parmi les plus généreux du monde, mais je pense que notre générosité nous porte préjudice. Il est peut-être vrai que les Québécois se mangent la laine sur le dos, mais cette attitude va devoir changer si nous voulons conserver notre langue (qui s'en va dangereusement à la dérive, cf. innombrables sites Internet cousus de fautes de français), notre culture et nos racines spirituelles. Il ne faut jamais oublier que le tout premier berceau de notre culture, en Nouvelle-France (quel beau nom), a été celui de l'Enfant Jésus. Quiconque trouve ça quétaine devrait peut-être aller voir ailleurs, le temps de se remettre les yeux en face des orbites. Ce texte est peut-être imparfait, mais je ne suis pas capable d'éteindre l'ordinateur, ce soir, sans avoir écrit au moins quelques lignes sur cette question, qui me tient fort à cœur. Je reviendrai peut-être le polir, ces prochains jours. Il y a beaucoup de monde que j'aime, de toutes cultures, mais tout ce beau monde sait que je ne passerai pas sous silence la fête de Noël, peut-être la plus belle fête d'innocence (au sens favorable) et d'émerveillement qui nous ait été donnée, avec le meilleur exemple d'innocence authentique qui soit: Jésus, le Messie, le Sauveur, dont le monde parle encore, même quand il blasphème, pour la simple raison qu'Il est parfait et que tous les blasphèmes du monde ne changeront pas qu'Il demeure un insurpassable et insurpassé modèle de Perfection. : ) †

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