mercredi 26 décembre 2007

Message Urbi et Orbi du Saint-Père pour Noël 2007



Source: http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/urbi/
documents/hf_ben-xvi_mes_20071225_urbi_fr.html

MESSAGE URBI ET ORBI
DU SAINT-PÈRE BENOÎT XVI
Noël 2007

«Un jour saint est apparu pour nous.
Venez tous adorer le Seigneur.
Aujourd’hui une grande lumière est descendue sur la terre».
(Messe du jour de Noël, acclamation à l’Évangile)

Chers Frères et Sœurs!

«Un jour saint est apparu pour nous». Un jour de grande espérance: aujourd’hui nous est né le Sauveur de l’humanité! La naissance d’un enfant apporte normalement une lumière d’espérance à ceux qui l’attendent avec impatience. Lorsque Jésus est né dans la grotte de Bethléem, une «grande lumière» est apparue sur la terre; une grande espérance a pénétré le cœur de ceux qui l’attendaient: «lux magna», chante la liturgie de ce jour de Noël. Ce ne fut certainement pas une «grande lumière» selon le critère de ce monde, puisque ceux qui, les premiers, la virent, furent seulement Marie, Joseph et quelques bergers, puis les Mages, le vieux Syméon, la prophétesse Anne: ceux que Dieu avait d’avance choisis. Et pourtant, dans le secret et le silence de cette nuit sainte, s’est allumée pour tout homme une lumière splendide et sans déclin; la grande espérance, porteuse de bonheur, est arrivée dans le monde: «Le Verbe s’est fait chair et nous avons contemplé sa gloire» (Jn 1, 14).

«Dieu est lumière – affirme saint Jean – en lui point de ténèbres» (1 Jn 1, 5). Dans le livre de la Genèse, nous lisons qu’à l’origine de l’univers, «la terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme». «Dieu dit: "Que la lumière soit!" et la lumière fut» (Gn 1, 2-3). La Parole créatrice de Dieu est Lumière, source de la vie. Tout a été fait par le Logos et, sans Lui, rien de tout ce qui existe n’a été fait (cf. Jn 1, 3). Voilà pourquoi toutes les créatures sont fondamentalement bonnes et portent en elles l’empreinte de Dieu, une étincelle de sa lumière. Cependant, lorsque Jésus est né de la Vierge Marie, la Lumière elle-même est venue dans le monde: «Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière», proclamons-nous dans le Credo (de Nicée-Constantinople). En Jésus, Dieu a assumé ce qui n’était pas tout en restant ce qu’il était: «La toute-puissance est entrée dans un corps d’enfant et ne s’est pas soustraite aux lois de l’univers» (cf. S. Augustin, Sermon 184, 1, sur Noël). Il s’est fait homme, Celui qui est le créateur de l’homme, pour apporter au monde la paix. C’est pourquoi, dans la nuit de Noël, la troupe des anges chante: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime» (Lc 2, 14).

«Aujourd’hui une grande lumière est descendue sur la terre». La lumière du Christ est porteuse de paix. Dans la Messe de la nuit, la liturgie eucharistique s’ouvrait justement par ce chant: «Aujourd’hui, la paix véritable vient du ciel sur notre terre» (Antienne d’ouverture). En fait, seule la «grande» lumière apparue avec le Christ peut donner aux hommes la paix «véritable»: voilà pourquoi toutes les générations sont appelées à la recevoir, à accueillir le Dieu qui, à Bethléem, s’est fait l’un de nous.

C’est cela, Noël! Événement historique et mystère d’amour qui, depuis plus de deux mille ans, interpelle les hommes et les femmes de tout temps et de tous lieux. C’est le jour saint où resplendit la «grande lumière» du Christ, porteuse de paix! Il est vrai que pour la reconnaître, pour l’accueillir, il faut la foi, il faut l’humilité. L’humilité de Marie, elle qui a cru à la parole du Seigneur et qui, la première, inclinée au-dessus de la mangeoire, a adoré le Fruit de son sein; l’humilité de Joseph, homme juste, qui eut le courage de la foi et préféra obéir à Dieu plutôt que d’avoir soin de sa réputation; l’humilité des bergers, des pauvres bergers anonymes, qui ont accueilli l’annonce du messager céleste et sont allés en hâte vers la grotte où ils ont trouvé l’enfant qui venait de naître, et là, pleins d’étonnement, l’ont adoré en louant Dieu (cf. Lc 2, 15-20). Les petits, les pauvres de cœur: voilà les protagonistes de Noël, hier comme aujourd’hui; ce sont les protagonistes de toujours dans l’histoire de Dieu, les bâtisseurs infatigables de son Royaume de justice, d’amour et de paix.

Dans le silence de la nuit de Bethléem, Jésus est né et a été reçu entre des mains pleines de sollicitude. Et maintenant, en ce Noël qui est le nôtre et où continue à résonner l’annonce joyeuse de sa naissance rédemptrice, qui est prêt à lui ouvrir la porte de son cœur? Hommes et femmes de notre temps, pour nous aussi le Christ vient apporter la lumière, pour nous aussi, il vient donner la paix! Mais qui, dans la nuit du doute et des incertitudes, veille avec un cœur vigilant et priant? Qui attend l’aurore du jour nouveau en tenant allumée la petite flamme de la foi? Qui prend le temps d’écouter sa parole et de se laisser prendre et fasciner par son amour? Oui! Son message de paix est pour tous; c’est pour tous qu’il vient s’offrir lui-même comme espérance certaine du salut.

La lumière du Christ, qui vient illuminer tout être humain, peut enfin briller et être la consolation pour toutes les personnes qui se trouvent dans les ténèbres de la misère, de l’injustice, de la guerre; pour les personnes dont est encore niée la légitime aspiration à une existence plus assurée, à la santé, à l’éducation, à un emploi stable, à une participation plus pleine aux responsabilités civiles et politiques, hors de toute oppression et à l’abri de conditions qui offensent la dignité humaine. Ce sont tout particulièrement les franges les plus vulnérables, les enfants, les femmes, les personnes âgées, qui sont les victimes de conflits armés sanglants, du terrorisme et de violence de toutes sortes, qui provoquent des souffrances inouïes à des populations entières. Dans le même temps, les tensions ethniques, religieuses et politiques, l’instabilité, les rivalités, les oppositions, les injustices et les discriminations, qui déchirent le tissu intérieur de nombreux pays, enveniment les relations internationales. Et dans le monde, le nombre des migrants, des réfugiés, des déplacés, va toujours croissant, à cause aussi des catastrophes naturelles, qui sont souvent la conséquence de préoccupants désastres écologiques.

En ce jour de paix, ma pensée se tourne surtout vers les lieux où résonne le bruit des armes: les terres déchirées du Darfour, la Somalie et le nord de la République démocratique du Congo, les confins de l’Érythrée et de l’Éthiopie, tout le Moyen-Orient, en particulier l’Iraq, le Liban et la Terre Sainte, ainsi que l’Afghanistan, le Pakistan et le Sri Lanka, la région des Balkans et tant d’autres situations de crise, souvent malheureusement oubliées. Que l’Enfant Jésus apporte le réconfort aux personnes qui sont dans l’épreuve et donne aux responsables des gouvernements la sagesse et le courage de rechercher et de trouver des solutions humaines, justes et durables. À la soif de sens et de valeur qui habite le monde d’aujourd’hui, à la recherche de bien-être et de paix qui marque la vie de toute l’humanité, aux attentes des pauvres, le Christ, vrai Dieu et vrai Homme, répond par sa Naissance. Que les personnes et les peuples n’aient pas peur de le reconnaître et de l’accueillir; avec Lui, «une grande lumière» illumine l’horizon de l’humanité; avec Lui, s’ouvre «un jour saint» qui ne connaît pas de déclin. Que ce Noël soit vraiment pour tous un jour de joie, d’espérance et de paix!

«Venez tous adorer le Seigneur». Avec Marie, Joseph et les bergers, avec les Mages et la troupe innombrable des humbles adorateurs de l’Enfant nouveau-né qui, tout au long des siècles, ont accueilli le mystère de Noël, nous aussi, Frères et Sœurs de tous les continents, laissons la lumière de ce jour se répandre partout: qu’elle entre dans nos cœurs, qu’elle éclaire et réchauffe nos maisons, qu’elle apporte sérénité et espérance à nos cités, qu’elle donne au monde la paix! C’est là mon vœu pour vous qui m’écoutez. Vœu qui se fait prière, humble et confiante, à l’Enfant Jésus, afin que sa lumière fasse disparaître les ténèbres de votre vie et qu’elle vous comble d’amour et de paix. Que le Seigneur, qui a fait resplendir dans le Christ son visage de miséricorde, vous comble de son bonheur et vous rende messagers de sa bonté! Bon Noël!

mardi 25 décembre 2007

Le sapin de Noël dans la maison virtuelle!


Jour de Noël 2007, 13h30 Montréal
Voici un sapin que je trouve très beau. Si vous en avez trouvé d'autres, vous pouvez m'en faire parvenir l'image, par courriel. Je préférerais un sapin avec crèche dessous; bien sûr, il faut au moins une étoile ou un ange, au sommet. Pas de Mickey Mouse à Noël! xx : ) †

Joyeux Noël!


Joyeux Noël!

J'inclus une photo de la maison virtuelle où j'invite virtuellement, en ce jour de Noël, qui viendra en paix chercher un peu de calme et offrir un peu de son cœur unique. Je formule le souhait de pouvoir un jour accueillir tout le monde en réalité, au lieu que virtuellement.

L'on voit clairement, ce matin de Noël, qu'il y a beaucoup plus de monde qui fête NOËL, aujourd'hui, que de gens qui célèbrent *le temps des Fêtes*: presque personne, presque pas de circulation, quelques rares autobus pratiquement vides.

J'hésite entre des propos très personnels et des propos semi-publics, ayant conscience qu'un carnet Internet permet les deux, mais qu'il est bon de garder une perspective aussi englobante que possible. Je vais essayer de couper la poire en deux, vu que c'est Noël. : )

Côté personnel, il y a deux jours, dans l'année, où j'aime faire comme les petits enfants, manger du chocolat à jeûn: Noël et Pâques. Comme ma vie ressemble souvent à un Carême permanent, ce sont deux jours très spéciaux où il n'est pas question de jeûner. Alors ce matin, j'ai mangé deux truffes au chocolat. La première était vraiment au chocolat, la seconde était à la menthe; ouf, pour déjeuner, quelle surprise. : ) C'est mon frère qui me les a offertes il y a quelques jours et elles sont maison. Comme il n'était pas question d'y toucher avant Noël, je n'ai vu que ce matin que la boîte blanche contenait huit truffes. Je me demande à quoi seront les six autres ...

Malheureusement, bien que j'aie prié qu'il n'y ait pas de cette vibration nocive, la nuit de Noël, il m'a fallu m'endormir avec. La seule manière de contrer cela consistant à faire fonctionner des ventilateurs, dos au mur, pour me défendre. J'ai ajouté à cela, ces derniers jours, le ventilateur de la hotte, ce qui est bruyant, mais me permet de signifier, à qui ne veut comprendre le bon sens, que ses habitudes de vie nuisent à quelqu'un. J'ai hâte que cela cesse, car je supporte cela, 20 heures sur 24, depuis juillet 2006. Dès qu'il y a un répit, je retrouve instantanément ma bonne humeur et mon sens de l'humour, mais les répits sont, hélas, trop rares. Ensuite il y a des gens qui me demandent ce que je fais du Roman, alors qu'il est difficile, en pareilles conditions, de coudre un bouton, alors comment se concentrer sur un ouvrage dont l'action se situe en 1967 et qui demande énormément de calme et de silence? Il en va de même du travail de révision, où l'on risque, si l'on se sent électrocuté à petit feu, de laisser passer des erreurs. J'offre tout cela, car il n'y a toujours pas de solution en vue. Dieu voit tout et sait que je fais tout ce que me permettent mes forces.

Encore hier soir, j'ai entendu un invité, à TVA, dire que *Dieu avait dit: aide-toi et le Ciel t'aidera*. Si j'avais pu envoyer un éclair à travers l'écran, directement à cet invité, j'aurais pu l'informer que l'auteur de cette citation totalement païenne n'était point Dieu et que cette phrase ne figure nulle part dans la Sainte Bible, mais a été avancée par Pélage et que ce Pélage était un hérétique. J'ai lu ailleurs que Dieu ne regarde pas aux résultats, mais à l'intention. C'est déjà plus chrétien. : )

À tous ceux qui aiment raconter que Dieu représente une invention des humains, j'aimerais dire, en ce beau jour de Noël, que Dieu ne s'est même pas imposé aux humains, mais leur a proposé quelques règles de conduite lorsqu'alors qu'Il S'entrenait avec Moïse, sur le mont Sinaï, tout le peuple hébreu, plus ou moins laissé à lui-même et au leadership vacillant d'Aaron, a entrepris de recueillir les bijoux de tout le monde et de les faire fondre pour s'en fabriquer un veau d'or et se prosterner devant. À défaut d'avoir un vrai Dieu, vers Lequel regarder, les humains ne tardent jamais à s'inventer d'autres idoles plutôt insignifiantes. Alors Dieu, voyant cela, a jugé intelligent de proposer aux humains d'adorer un Être valable, au lieu qu'un insignifiant objet de métal fondu.

Je me demande où en serait l'Humanité si Dieu n'était jamais venu au secours de notre insignifiance, de notre myopie, et avait laissé le peuple hébreu s'enivrer et se débaucher en contemplant un veau d'or ...

Il existe une mode, actuellement, selon laquelle les humains aiment faire le bien, mais croient faire le bien en-dehors de toute foi, de toute croyance. D'où croient-ils que leur vient la bonté de cœur, sinon de Celui qui nous en a donné l'exemple? Et si nous nous permettons, peu à peu, d'oublier cet Insurpassable Exemple, combien de temps pouvons-nous espérer demeurer bons?

Quand nous recevons un boni, un cadeau inattendu, une belle surprise, avec quel enthousiasme et avec quelle spontanéité mettrions-nous une part de cette belle surprise au service de nos semblables, si ce n'était parce qu'il y a eu Quelqu'un d'important, bien avant nous, qui nous a recommandé de penser à ceux qui ont moins? N'est-ce pas, encore aujourd'hui, en Son Nom que nous accomplissons nos plus belles actions? Et s'il est égoïste, selon certains, d'être généreux en vue de la Vie Éternelle, cela n'est-il préférable à ne point être généreux du tout et à danser devant un veau d'or hébété?

La maison virtuelle n'est pas décorée, mais la maison réelle le sera. Le plus important est qu'il y ait une âme dans la maison. Il y a une âme ici, dans ma maison actuelle, même si le corps est éreinté par trop de mauvaises nuits, et il y aura une âme dans l'autre maison, plus grande, où je désire accueillir qui se présentera. Pas de règlements ni de restrictions. J'y projette des parties de cartes, le soir de Noël: c'est un loisir inoffensif qui permet bien des choses: converser, sourire, rire, être assis tout près les uns des autres, grignoter, boire un peu, pour fêter; et fumer, modérément. Mes meilleurs souvenirs de Noël n'avaient pas de règlements, dedans, et tout le monde avait le sourire. Avec nos nouvelles maisons où tout est blanc et où tout est figé en place comme s'il y avait des caméras de télé réalité dans chaque pièce, l'on se retrouve avec une espèce d'environnement artificiel, sans âme. Ce n'est pas ma sorte de maison. Il faut quelques traîneries, pour qu'une maison ait du caractère, et quelques bibelots, pour que les gens aient une chance de nous connaître. : )

Ce matin, avant les truffes, j'ai fait brûler quelques grains de résine qui sont du véritable encens d'église, pour parfumer correctement ce jour. Mon repas de Noël sera original, parce que je n'ai pas de four standard, mais sera pris avec reconnaissance et je vais m'obliger de manger à table, au lieu que devant l'ordinateur, comme je le fais souvent. Je fais toujours mon bénédicité et, si par mégarde j'ai trop faim et trop vite piqué de la fourchette, je m'en rends compte et me reprends. J'ai eu envie d'écrire que les dons sont acceptés, mais je crains que ce ne soit mal compris ou, pire, interprété comme un manque de foi, alors qu'au contraire c'est bel et bien un acte de foi; alors je ne l'écrirai pas.

Joyeux Noël! Soyez fins envers qui se présentera, non seulement à Noël, mais tous les jours. C'est un grand cadeau de confiance que l'on décerne à un hôte, de s'asseoir à sa table et de s'en remettre à lui pour ce que l'on mangera ou boira. Pour ma part, j'apprécie au plus haut point ce cadeau et tâche de ne poser sur la table que le meilleur, pour faire honneur à Celui de Qui nous recevons tout.

Joyeux anniversaire, Jésus! Je ne suis pas capable, par mes propres forces, de T'aimer à la hauteur de Ta perfection, mais je Te demande, aujourd'hui, de m'aider à continuer de grimper, même si je me plains, en montant, à cause de la maison, à cause des privations, à cause du manque d'énergie, à cause de mon bagage, à cause de la froideur des autres, à cause du mauvais temps ou, tout simplement, à cause de mon humanitude. Merci. xoxo : ) †

Laissez votre absolution s'il y a des coquilles: je n'aime pas faire de brouillons. : )


dimanche 23 décembre 2007

Réchauffement planétaire bénéfique


Demain, 24 décembre, sera l'anniversaire de naissance du Président d'Afghanistan, Hamid Karzai. Il est né à Kandahar le 24 décembre 1957 (Coq/Capricorne).

«Hamid the Winter Snow» ..., si vous pouvez trouver deux minutes pour adresser un petit courriel aimable à un Chef de Gouvernement dont l'adresse électronique est aisément trouvable, nul doute que ce serait là une contribution bénéfique au réchauffement planétaire, dans le sens de chaleur humaine et de bienveillance universelle. : )

Je lui ai écrit un bref message, un peu en anglais et un peu en français, accompagné d'une image d'un gâteau cool qui, je le crois, devrait plaire à ce Chef d'État qui porte un chapeau cool (anglais karakul, français képi de caracul).

Voici l'adresse:
president@afghanistangov.org

Bonne continuation de préparatifs de Noël, dans votre maison et en votre âme!

samedi 22 décembre 2007

Cantiques de Noël


En ce samedi 22 décembre 2007, voici un lien Internet vers un site où l'on peut écouter des cantiques de Noël, ainsi que des chansons à caractère folklorique ou traditionnel:
http://www.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/

Il suffit de cliquer pour entrer sur le site et trouver le Calendrier de l'Avent. Ensuite, en positionnant la flèche de la souris sur une date, l'on verra apparaître le titre du cantique ou du chant, pour chaque jour du mois de décembre.

J'apprécie particulièrement le chant 1, Enfants de Noël, dont le thème est la paix.

Bonne écoute!
: ) †

mercredi 5 décembre 2007

Oui à la réparation, non à la vengeance

Courriel à André Montmorency, rédigé et envoyé le 5 décembre 2007, 13h Montréal Message personnel, non destiné à la publication dans l'un de vos ouvrages Bonjour, André, Je fais partie des Québécois *de souche*, mais je regarde rarement la télé française. Hier soir, comme mes émissions habituelles étaient en reprise, j'ai fait le tour des postes, ce qui n'a pas pris beaucoup de temps, vu que je n'ai pas le *câble*. : ) Et là, je tombe sur TVA. Je ne connais pas l'animateur de l'émission diffusée vers 23h45, 0h, et je ne connais pas l'invité non plus, mais je vois une bande, au bas de l'écran, qui mentionne *L'Église*, alors je décide d'écouter, un moment, pour voir de quoi il s'agit. J'ai bien pensé, il y a deux semaines environ, quand le Cardinal Marc Ouellet a pris le micro pour demander pardon, au nom de l'Église, que son geste ne donnerait rien de bon. Je me suis demandé s'il n'avait pas l'arrière-pensée de mousser sa pub personnelle, d'ailleurs, en raison des fêtes spéciales qui auront lieu à Québec, en 2008, en plus du Congrès Eucharistique International, qui s'y tiendra également. Je me suis dit voyons, qu'est-ce qui lui prend, Jean-Paul II a demandé pardon, il y a quelques années, il me semble que cela suffisait, compte tenu que demander pardon prend tout au plus deux minutes, tandis que le tort causé à des innocents les suit toute leur vie. En tout cas. J'ai écrit à un très bon ami prêtre, l'un des meilleurs, je dirais, et lui ai passé la même remarque, avec une question: Pourquoi le Cardinal Ouellet a-t-il réveillé un chien qui dormait, et a-t-il vraiment fait ça dans une optique altruiste? J'ai eu un père qui nous a montré, et je l'en remercie, à prendre la part du plus faible. Il en découle que j'ai une corde sensible pour pas mal tous les opprimés de ce monde, principalement pour les nôtres, ici, pour commencer; ensuite, pour tous les autres, de par le monde. Je suis d'accord que d'avoir offert quinze mille dollars chacun, aux Orphelins de Duplessis, ne représente pas une compensation acceptable, compte tenu du mal qui leur a été fait et des répercussions que ce mal a eu sur la vie de chacun d'entre eux. J'en connais deux, en particulier, dont le parcours a été extrêmement douloureux et qui, encore aujourd'hui, reparlent de cela de mémoire si fidèle que l'on jurerait qu'ils ont vécu tout ça la semaine dernière, tant le récit est détaillé et fait encore partie de leur discours au moment présent. Je vous respecte si, là où vous vous situez actuellement, dans votre cheminement personnel, vous jugez harmonieux d'apostasier, mais je ne suis pas d'accord avec une stratégie qui consisterait à convaincre le plus de monde possible d'apostasier. Je crois que vos efforts pourraient être mieux orientés, par exemple en lançant une fondation quelconque, qui aurait pour but d'obtenir des indemnisations plus substantielles en faveur des Orphelins de Duplessis. Le monde actuel est certainement axé sur l'argent, et si chacun d'eux pouvait recevoir une somme intéressante, par exemple un demi-million, pour lancer un chiffre, je crois qu'après ça, étant capable de s'offrir un meilleur niveau de vie, cela aurait une valeur de consolation qui serait plus intéressante. Quinze mille ne sont rien, même pas le salaire d'une année, alors que, par suite de ce qui leur a été fait, toutes leurs années de salaire, entre 20 et 65 ans, ont été compromises. Il faudrait que l'indemnisation tienne compte du manque à gagner. Il n'y a aucune valeur de consolation, pour les Orphelins de Duplessis, à lancer une campagne de salissage contre l'Église, mais en tant que peuple, nous Québécois sommes très généreux, d'habitude, et je crois qu'il y aurait un certain mérite à tenir une sorte de téléthon, pour cette cause en particulier, et à accueillir les dons des particuliers. L'Église demeurerait libre de donner aussi, soit par l'intermédiaire des prêtres, en leur nom personnel, soit par l'intermédiaire des organismes d'Église qui voudraient participer. Et, de cette manière, les efforts iraient dans un sens positif, au lieu du sens négatif que vous leur avez donné hier soir, du moins, comme je l'ai compris. Quand on était jeunes, mon frère cadet livrait des journaux, pour gagner son argent de poche. Une fois, le monsieur qui engageait les camelots s'est essayé de toucher à mon frère. Mon frère en a fait part à mes parents, qui ont demandé à rencontrer l'homme en question et l'ont bien averti qu'ils le dénonceraient à son employeur. Il s'agissait d'un gestionnaire laïc. Le comportement le plus normal, en pareil cas, qu'il s'agisse d'un patron laïc ou d'un supérieur religieux, consiste à ne pas tolérer de gestes répréhensibles et, en rentrant à la maison, d'en informer aussitôt un adulte qui pourra prendre les dispositions nécessaires pour que ce type d'incident ne se reproduise plus. Dans le cas des Orphelins de Duplessis, ce qui a été anormal a été qu'ils étaient isolés et ne savaient pas à qui faire confiance, d'où victimisation, intériorisation de souvenirs pénibles, et ressentiment accumulé, au fil des ans. C'est pourquoi il faudrait que nous prenions, chacun sur soi, et à la mesure des moyens de chacun, une part du devoir de réparation, ce qui aurait pour effet de mettre un baume, également, sur l'isolement que ces jeunes ont éprouvé, à une époque où ils n'avaient personne pour prendre leur défense. Il y a quelques années, à la Cathédrale, nous avions un vicaire qui donnait de si belles prédications, si vivantes, si bien envoyées, que l'on voyait sourire, et se sourire entre eux, des fidèles qui ne se connaissaient même pas. Je me rappelle l'avoir entendu, une fois en particulier, dire ceci: «Si tu veux être heureux cinq minutes, venge-toi. Si tu veux être heureux toujours, pardonne.» Nous avons, peu importe notre pratique religieuse, un certain devoir de pardon envers de pauvres malades, méconnus, isolés, renfermés, soit laïques, soit religieux (les religieux sont des êtres humains, s'ils étaient des anges, on leur lancerait qu'ils sont incapables de nous comprendre, anyway), qui touchent à des enfants, par là détruisant à jamais leur confiance, non seulement envers le groupe qu'ils représentent, mais envers le monde adulte dans son ensemble. De plus en plus, les jeunes enfants sont éduqués à repérer les signes de tels comportements pathologiques et, surtout, à signaler aussitôt, à leurs parents ou à un adulte responsable, tout geste répréhensible ou suspect. Il est dommage de devoir leur parler de tout cela à un si jeune âge, mais c'est pour leur bien. Que tout le monde unisse ses efforts, chez nous, pour réparer le préjudice causé aux Orphelins de Duplessis, je trouve que c'est une bonne optique. Que vous entamiez une campagne de salissage contre l'Église, avec beaucoup de colère, ne réparera rien et je trouve que ce n'est pas une bonne optique. Pour tous ceux qui savent pourquoi ils sont heureux d'avoir la foi, et j'en suis, pour tous ceux qui savent pourquoi ils vivent et en quoi ils croient, il y aura toujours la Vie Éternelle, qui nous a été promise par Jésus Lui-même, et Il n'a jamais menti, là où toute larme sera essuyée, là où toute peine sera consolée. En attendant, il est vrai que la vie n'est pas facile et qu'elle apporte, pour pas mal tout le monde, son lot de souffrance, soit morale, soit physique, mais pour qui a la foi, et a conscience que c'est un grand cadeau, aucune peine ne restera sans consolation. Cela aide à tenir bon ici-bas, en ce monde qui, malgré tous nos efforts, demeure humain trop humain, et imparfait trop imparfait. Je vous souhaite de trouver une belle couleur de paix intérieure, de même qu'un moyen serein de réparer les torts causés à nos petits frères orphelins, dont nous sommes tous responsables et que nous avons le devoir de protéger. Alex J. Glass Écrivain catholique et réviseur linguistique fr. Montréal, centre-ville http://www.alexjglass.com et http://alexjglass.blogspot.com xx : ) †

mardi 4 décembre 2007

Appel au boycott des commerces qui évitent de dire ou d'écrire «Noël»

Avoir davantage de *pouvoir*, je me ferais peut-être entendre de manière plus véhémente (et je ne veux pas dire *virulente*!), mais j'en appelle au boycott de toutes les sociétés commerciales dont les messages publicitaires parlent de *temps des Fêtes* pour désigner la fête de Noël. Nous sommes décidément, et par trop accueillants, et par trop accommodants, et si les choses continuent de la sorte, nous allons nous faire monter sur la tête par des gens qui sont venus ICI, chez nous, chercher la paix sociale et bénéficier justement de notre belle chrétienté dont ils se moquent de plus en plus, à notre face. N'est-ce pas au nom de nos belles valeurs *chrétiennes* que nous sommes si accueillants? Or, la fête chrétienne qui approche n'est pas un *Holiday Season*, qui littéralement se traduirait par *Saison des vacances*, mais la fête de NOËL: avant tout une fête religieuse, une fête spirituelle. Si j'allais, demain, m'établir en Italie, parce que ce pays me semble charmant; ou en France, parce que ce pays d'expression française avant tout me semble proche de mes racines, je m'attendrais à consacrer au moins un an à observer les coutumes de mon nouveau pays, en vue de n'empiéter sur le terrain de personne qui regarde ce pays comme SA terre natale; en vue de m'intégrer harmonieusement à ma nouvelle société d'adoption. Je me souviens de quelque chose que disait mon père, alors que, de par sa profession de représentant médical, il avait à rencontrer fréquemment des médecins, des pharmaciens et des grossistes de toutes origines et milieux. Un jour, dans une conversation bien normale, je l'ai entendu dire ceci: Aux États-Unis, lorsqu'au cours d'un congrès, je rencontre d'autres participants dont la langue maternelle ne semble pas être l'anglais, quand je lui demande de quelle nationalité il est, il me répond invariablement: «Je suis Américain», mais ici, chez nous, lorsque je pose la même question à l'un de mes clients, les réponses sont innombrables: «Je suis Italien», «Je suis Ukraininen», «Je suis Hongrois». Toute la différence est là. Aurions-nous l'audace et l'ingratitude, si nous émigrions vers un pays étranger, après y avoir vécu à peine quelques années, de descendre dans la rue pour demander au peuple de ce pays de se débarrasser de son sapin de Noël, de toute référence à sa foi, de tous les symboles extérieurs qu'il s'est donnés, sous prétexte que cela ne correspond pas à ce que nous avions chez nous (et où nous devions être malheureux, puisque nous sommes partis)? Et nous sommes là, comme des moutons, à nous laisser faire? Il est plus que temps de redresser l'échine. Tant et aussi longtemps que nous ne nous constituerons pas, entre nous dont les ancêtres proviennent de France et ont donné leur vie pour faire le bien, entre nous dont les parents, grands-parents, arrière-grands-parents, sont ici depuis des siècles, une colonne vertébrale plus solide, rien ne va changer, et le tissu social ne fera que se détériorer. Nous sommes très ouverts à donner, empressés à aider, nous formons un peuple parmi les plus généreux du monde, mais je pense que notre générosité nous porte préjudice. Il est peut-être vrai que les Québécois se mangent la laine sur le dos, mais cette attitude va devoir changer si nous voulons conserver notre langue (qui s'en va dangereusement à la dérive, cf. innombrables sites Internet cousus de fautes de français), notre culture et nos racines spirituelles. Il ne faut jamais oublier que le tout premier berceau de notre culture, en Nouvelle-France (quel beau nom), a été celui de l'Enfant Jésus. Quiconque trouve ça quétaine devrait peut-être aller voir ailleurs, le temps de se remettre les yeux en face des orbites. Ce texte est peut-être imparfait, mais je ne suis pas capable d'éteindre l'ordinateur, ce soir, sans avoir écrit au moins quelques lignes sur cette question, qui me tient fort à cœur. Je reviendrai peut-être le polir, ces prochains jours. Il y a beaucoup de monde que j'aime, de toutes cultures, mais tout ce beau monde sait que je ne passerai pas sous silence la fête de Noël, peut-être la plus belle fête d'innocence (au sens favorable) et d'émerveillement qui nous ait été donnée, avec le meilleur exemple d'innocence authentique qui soit: Jésus, le Messie, le Sauveur, dont le monde parle encore, même quand il blasphème, pour la simple raison qu'Il est parfait et que tous les blasphèmes du monde ne changeront pas qu'Il demeure un insurpassable et insurpassé modèle de Perfection. : ) †

samedi 1 décembre 2007


Le samedi 1er décembre 2007, 16h52 Montréal

Pour les chrétiens et, donc, pour nous catholiques, le Nouvel An liturgique commence au coucher du soleil, la veille du premier dimanche de l’Avent.

Bon, heureux et saint Nouvel An liturgique! Puisse ce Nouvel An vous apporter santé, amour, sainteté, avec une aimable prospérité et la reconnaissance d’apprécier tous ces bienfaits.

Nous sommes tous en pèlerinage ici-bas. Au dernier jour de notre vie terrestre, nous ne pourrons rien emporter au Ciel de ce que nous possédons actuellement et qui est temporaire. C’est pourquoi il est important d’avoir soin de notre âme et d’être des veilleurs qui prient. Il est étrange de penser que nous paraîtrons devant Dieu sans même une boîte de chocolats ni une bouteille de vin pour essayer de Le mettre *dans notre manche*; c’est alors que l’état de notre âme revêtira la plus grande importance.

Je transcris ci-dessous les paroles d'une chanson qui n'est pas d'hier, mais qui peut nous remémorer le sens de la Nativité.

La plus belle nuit
(Charles Trenet)

La plus belle nuit,
Depuis la nuit des temps,
C'est la nuit de Noël,
La nuit d'un pauvre enfant,
De Jésus, Fils de Dieu,
Descendu sur la terre,
Pour que les cœurs, anxieux,
Ne soient plus solitaires.

Pour que la paix du monde,
Arrive et qu'ici-bas,
L'espoir, la charité,
Viennent guider nos pas,
Ô joie de Bethléhem,
Merci pour ta lumière,
Qui change en un seul jour,
La face de la terre.

(Refrain) Noël, Noël, Jésus est né,
C'est la plus belle nuit de l'année.
Noël, Noël, Noël, Noël,
Noël, Jésus, est éternel.

Ouvrier du Seigneur,
Parmi les ouvriers,
Ne quittant ton travail,
Que pour aller prier,
Mon Dieu de Nazareth,
À l'enfance tranquille,
Jésus, tu vas grandir,
Humble, doux et docile.

La maison de ton Père,
Est le temple de Dieu,
C'est là que tu promets,
Le Royaume des Cieux,
À ceux qui te suivront,
Et qu'enfin tu pardonnes,
En mourant sur la Croix,
Tous les péchés des hommes.

(Refrain)
Noël, Noël, Jésus est né,
C'est la plus belle nuit de l'année.
Noël, Noël, Noël, Noël,
Noël, Jésus, est éternel.


Ces derniers jours, j'ai vu ou entendu plus d'une fois l'expression *Temps des Fêtes*. Je n'entreprendrai pas de relever les termes adoptés par chaque société commerciale, là n'est pas le but. Le but est de savoir pourquoi nous sommes ici et où nous allons. Nous sommes ici pour aimer, pour donner, pour partager, et où nous allons, c'est vers Lui, qui nous a créés. Personne d'autre n'aurait été capable de nous créer.

Nous ne retournerons pas à une statue, ni à un objet sculpté de mains humaines. Nous retournerons, mains nues, mains vides, vers Celui qui nous a donné la vie, non parce que la vie est un party, non parce que la vie est facile, mais parce qu'elle est notre terrain d'apprentissage pour un seul verbe: aimer. Et, pour aimer, Celui qui nous a donné l'exemple s'appelle: le Verbe, Jésus-Christ.

Dieu bénisse notre petit monde énervé et l'aide à comprendre que Noël n'est pas une fête ordinaire, mais la fête de Jésus, Celui qui nous a aimés le premier, et qui, encore aujourd'hui, nous aime le premier. Amen!

Heureux nouvel an liturgique, Paix et espérance en ce temps de l'Avent!


dimanche 25 novembre 2007

Petit flash

D'un total de 9918 votes, sur le site de CTV, seulement 9% des répondants ont affirmé ne pas fêter Noël. Je ne vois donc pas pourquoi, dans les messages publicitaires, l'on éviterait de mentionner qu'il s'agit de l'anniversaire de naissance (Nativité) de Jésus, pour 9% qui déclarent ne point célébrer Noël, ce qui est davantage un problème pour EUX que pour le reste du monde! : ) Dans une autre veine, j'aimerais faire part de ma réaction à l'émission W-5 d'hier soir, à CTV; émission qui sera, je crois, rediffusée ce soir, de 18h à 20h, mais je veux revoir l'émission avant de dire ce que j'en pense, car ce n'est pas un sujet à traiter à la légère. Si vous avez une chance de voir ou de revoir cette émission, je vous y encourage, car le reportage en question est bien fait, malgré que la présentation soit un peu mêlante au début. Je reviendrai à ce sujet dès que m'en sourira l'inspiration. C'est aujourd'hui Fête du Christ Roi; samedi soir prochain, au coucher du soleil, débutera le Nouvel An chrétien, y compris: catholique. Par conséquent, le 1er janvier représente une fête civile, bien qu'ayant aussi une couleur spirituelle. Bon dimanche! : ) †

jeudi 22 novembre 2007

Anniversaire du Disque


Le jeudi 22 novembre 2007

Anniversaire du Disque de JPC, aujourd'hui: sept ans déjà!

Le disque de JPC, dont j'inclus ici l'image, ne se démodera pas de sitôt. En effet, la présentation visuelle, le choix des pièces, la voix *supraterrestre*, ainsi que j'avais insisté pour la qualifier (et à raison), font de ce disque une réalisation intemporelle. Bravo à JPC d'avoir fait confiance à son entourage, ce qui n'est pas toujours facile, même lorsqu'on a fait don à Dieu de sa liberté, quand une œuvre nous touche de si près. Pour commander un exemplaire de ce disque, m'envoyer tout simplement un courriel. J'aimerais ajouter que s'il me fallait passer un an sur une île déserte, j'emporterais
, outre le nécessaire pour écrire, ce disque et ma Bible de Jérusalem. : )

Il me semble harmonique d'ajouter un bref extrait de ZENIT, avec remerciements, qui parle du sens de la vie ici-bas. Il s'agit d'une entrevue avec Georg Ratzinger, frère du Saint-Père Benoît XVI. L'on peut lire l'entretien intégral en visitant le site zenit.org.

«Dans sa description détaillée des années de son enfance et de sa jeunesse dans la maison paternelle, Mgr Georg Ratzinger, né en 1924 à Pleiskirchen dans la commune de Altötting, a souligné la profonde dévotion qui a toujours imprégné leur vie de famille. ... La vérité fondamentale qui a toujours guidé les trois frères et sœurs (Georg, Joseph et Maria), a-t-il précisé, est celle qui est contenue dans le Catéchisme: « Pour quelle raison sommes-nous sur la Terre? Afin de pouvoir honorer Dieu et aller au Ciel».

Dans une veine connexe, ayant trait au SENS, j'espère que ces prochaines semaines, l'on entendra moins parler de «Fêtes» ou de *Temps des Fêtes*, dans la publicité en général, et davantage parler de Noël. Si le 25 décembre était l'anniversaire de l'un de nos proches, convierions-nous tout le monde à une *Fête*, sans nommer celui ou celle que l'on fêtera? La seule raison pour laquelle, à mon avis, nombre de sociétés commerciales passent sous silence la plus petite référence à Jésus, à la Nativité ou à Noël, est qu'encore aujourd'hui, Jésus dérange. Il me fait plaisir de constater qu'Il dérange toujours, mais il m'afflige que nous n'ayons pas assez de colonne vertébrale pour affirmer NOTRE identité spirituelle: la foi et le courage qui animaient nos ancêtres, pour la plupart venus de France, qui sont venus ici établir des écoles, des hôpitaux, des églises, souvent au prix de leur vie. Sans eux, sans ces innombrables martyrs, nous n'aurions rien pour attirer de ressortissants étrangers vers le Canadian Dream, ni non plus vers le Rêve Québécois. Si nos ancêtres avaient été incroyants, ils seraient tout simplement demeurés en France et nous n'aurions pas de pays, aujourd'hui.

En ce qui a trait aux accommodements raisonnables, je crois que nous, Québécois, sommes déjà fort accueillants et que la seule chose qu'il nous reste à améliorer consiste à donner une chance aux nouveaux arrivants. Toutefois, il est naturel qu'en retour, ceux-ci fassent preuve de bonnes manières en commençant par observer quels sont les usages, chez nous, de manière à s'intégrer sans nous faire sentir comme si nous n'étions plus ici chez nous. Premier arrivé, premier servi: si la règle vaut dans leur pays d'origine, elle vaut tout autant ici, et ce n'est pas pour rien qu'existe le dicton: À Rome, il faut faire comme les Romains.

Ici, au Québec, les *Fêtes* prédominantes, entre le 15 décembre et le 15 janvier, sont Noël, anniversaire de Jésus, et le Jour de l'An, autre fête non seulement civile, mais religieuse, puisqu'on l'appelait autrefois *Circoncision de Jésus*. Si nous sommes assez fins (finesse de cœur) pour offrir à certains de nos concitoyens de bons vœux de Hanukkah ou de Joyeux Noël orthodoxe, ce n'est là qu'un effet de notre bonté, mais nous ne devons jamais oublier que c'est au nom de leur foi, foi chrétienne, foi catholique, que ceux qui ont fondé nos hôpitaux, nos écoles, nos universités, et qui ont construit nos églises, sont venus s'établir ici. Vive Noël, car un *Temps des Fêtes* en général, sans but, sans substance, n'aurait aucune raison d'être.
: ) †


jeudi 15 novembre 2007

Truc pour garder sa ligne : )

Montréal, le 15 novembre 2007, 14h18 Si vous rougissez à l'idée d'énumérer en détail, soit dans votre carnet Internet personnel, soit dans les journaux, tout ce que vous avez mangé, hier, c'est signe que vous avez mal mangé; ou trop mangé. : )

mercredi 7 novembre 2007

Les bonnes frites belges

J'aimerais savoir comment préparer des frites selon l'authentique méthode belge. Peut-on trouver, ici à Montréal, des pommes de terre qui conviennent; quelle huile ou graisse doit-on utiliser; trucs et astuces, etc. Pour le moment, j'expérimente. À la prochaine!

dimanche 21 octobre 2007

Avoir du cœur

Avoir de l'argent peut être temporaire. Avoir du cœur, c'est pour la vie.

vendredi 19 octobre 2007

Ragoût de la semaine

Le vendredi 19 octobre 2007, 13h Montréal Voici un peu à quoi j'ai pensé, ces derniers jours. Que la publicité télévisée manque gravement d'inspiration, car elle cherche à plaire à tout le monde et finit par ne plaire à personne. Une bonne optique serait probablement de présenter un produit en respectant la liberté du consommateur, au lieu d'essayer d'influencer ou, pire, d'essayer de séduire. Le nouveau spot publicitaire de la Sun Life me plaît bien; de même que celui de Wal-Mart où un jeune étudiant parle avec la mère d'un autre étudiant et la remercie d'avoir envoyé des biscuits, des croustilles, des jeans, une imprimante, etc. Il existe de plus en plus de messages publicitaires de type *faites ceci*, *ne faites pas cela*, pour lesquels je coupe le son. Achetez-vous telle puissante voiture, mais n'allez pas trop vite. Faites la fête et buvez, mais faites attention. Adonnez-vous au jeu de hasard, mais n'en devenez point esclave. Cela ressemble aux recommandations de l'Évangile, mais sans amour. L'Évangile avait au moins le mérite de n'avoir rien à vendre et de n'être point hypocrite. Si vous aimez la lecture et y réservez quelques heures par semaine, je recommande fortement l'ouvrage de Georges Bernanos, intitulé «La Liberté Pour Quoi Faire». Je m'en suis fait une archive, vers 2002, et en reparlerai peut-être, au gré de l'énergie, du temps libre et de l'inspiration. La publicité pour le vaccin Gardasil me donne de très mauvais frissons. Si, à l'âge de 10, 12 ans!, l'on a gros comme ça de raison de craindre qu'une séance à l'horizontale, avec un parfait inconnu, soit cause d'une infection de HPV (la publicité que j'aie vue était en anglais), peut-être vaudrait-il mieux faire plus ample connaissance, avant de courir de risques. Comme je l'ai écrit dans un autre texte, sur mon site, c'est vraiment le monde renversé lorsqu'on dit à quelqu'un: je te permets de contaminer mon âme, mais je ne te prêterais pas ma voiture, je ne te permets pas de fouiller dans mes tiroirs, je ne te permets pas de te servir dans mon frigo et je ne te confierais pas de lettre importante à poster. La jeune porte-parole, pour ce message publicitaire, pour promouvoir le produit, affirme que la plus importante raison est que *I'm smart*. Il serait nettement plus *smart* de «Gardasil-distances», quand le sujet n'est pas suffisamment connu pour inspirer confiance. Autre chose qui m'est revenu, par intervalles, cette semaine: Tout être humain cherche, d'abord et avant tout, quelqu'un qui est de son bord et dont tout le comportement signifie: Il m'est doux d'être avec toi, j'apprécie ton existence et j'éprouve beaucoup de reconnaissance d'avoir la chance de te connaître et que tu sois dans le monde; le monde est plus beau parce que tu en fais partie et, à ce titre, je veux te faire le plus de bien possible. Même ayant tout le reste, s'il n'existe pas au moins une personne pour rendre grâces de notre existence, il est beaucoup plus difficile d'être heureux. Nous croisons quotidiennement des gens qui font une différence pour le mieux et qui, par leur présence, par leur manière d'être, apportent à notre monde plus de beauté, plus de bonté, plus de bienveillance. Je ne connais personne qui n'aime se sentir utile, principalement en ce qu'il connaît le mieux, car c'est en cela que l'on peut servir avec le plus de joie. Il suffit parfois d'une seule phrase ou d'un seul sourire, en temps opportun, pour sauver une vie. Je crois que pour beaucoup, le pire sentiment est de se sentir oublié, seul au monde, et que le meilleur sentiment est de se sentir aimé, entouré. Ce ne sont ni l'argent, ni la sexualité, ni le pouvoir, qui devraient déterminer si quelqu'un se sent aimé, mais le caractère sacré, universel et précieux du principe de vie (âme), en chacun de nous. Ce que j'aime connaître des gens est à quoi ils pensent, quand ils prennent un moment et soupirent en regardant entre les nuages.

mercredi 3 octobre 2007

Vivre, c'est découvrir ...


17h40 Montréal, le 3 octobre 2007

Il m'a fallu quinze bonnes minutes avant de trouver comment afficher un nouveau texte. Si j'avais commencé mon apprentissage informatique à 5 ans, sans doute que j'aurais trouvé plus facilement ...

J'affiche ici, aujourd'hui, la même photo que sur mon site alexjglass.com, car je l'aime bien et elle servira de pont entre le carnet Internet précédent et celui-ci, nouveau d'hier.

Trop de choses en tête, ces jours-ci, ayant trait surtout à la maison. J'ai hâte que le quotidien devienne plus vivable, de manière à avoir l'esprit plus dégagé pour écrire.

Hier, j'ai visité le site d'un artiste-peintre que je ne connaissais pas du tout. Avoir su, en 1987, quand j'allais écrire tous les matins au Café au Lait, que cet artiste, Armand Tatossian, exposait à la Galerie Bernard Desroches, rue Sherbrooke, j'aurais assisté avec bonheur à l'une de ses expositions, car il y avait quelqu'un, du nom de Reza, qui travaillait alors à cette Galerie et qui aimait bien venir me trouver, de temps à autre, pour faire un peu de conversation. Il est manifeste qu'Armand Tatossian aime beaucoup Montréal et j'ai bien apprécié certains de ses tableaux, dont Rue Saint-Paul, de même que Rue Saint-André. Ses grands tableaux modulaires sont beaux, également. L'adresse de son site est: http://www.armandtatossian.com/. J'ai essayé de transmettre l'adresse pour voir la collection montréalaise, mais ce site ne la transmet que tronquée, ce qui n'est pas fameux. Donc, aller sur le site, ensuite cliquer sur Montréal: ça devrait fonctionner.

Le site offre en outre la possibilité d'envoyer un courriel à l'artiste, ce que j'ai fait hier, pour le féliciter. Sa biographie est époustouflante, de quoi inspirer tout dessinateur ou artiste-peintre débutant. L'on y trouve également une liste de prix, ouf ... ses œuvres feraient bonne figure, ici, avec les hauts plafonds. Peut-être un jour.

Bon jeudi (demain) et à bientôt!

Alex
xx : ) † (croix)

mardi 2 octobre 2007

Feuilles d'automne, Mont-Sainte-Anne

Nouveau!

Montréal 17h, le 2 octobre 2007 Allô! J'ai mis un pont sur mon site précédent, vers celui-ci. Je ne sais encore ce qu'il en adviendra, mais la première étape consistait à créer un nouvel espace. Pour lire les articles que j'ai rédigés ou diffusés entre janvier 2005 et octobre 2007, aller à http://www.alexjglass.com mais, avec le temps, il est vraisemblable que j'afficherai mes plus récents articles ici. À bientôt! Alex xx : ) † (croix)