samedi 29 novembre 2008

Bon, heureux et saint Nouvel An chrétien!

Le samedi 29 novembre 2008 Pour tous les chrétiens et donc, pour nous aussi catholiques, le Nouvel An commence au coucher du soleil, la veille du premier dimanche de l’Avent. Bon, heureux et saint Nouvel An liturgique! Puisse ce Nouvel An vous apporter santé, amour, sainteté, avec une aimable prospérité et la reconnaissance d’apprécier tous ces bienfaits. Nous sommes tous en pèlerinage ici-bas. Au dernier jour de notre vie terrestre, nous ne pourrons rien emporter de nos possessions temporelles. Voilà pourquoi il importe d’avoir soin de notre âme et d’être des veilleurs qui prient. Il est étrange de penser que nous paraîtrons devant Dieu sans même une boîte de chocolats ni une bouteille de vin pour essayer de Le mettre «dans notre manche»; c’est alors que l’état de notre âme revêtira la plus grande importance. Je transcris ci-dessous les paroles d'une chanson qui n'est pas d'hier, mais qui peut nous aider à mieux saisir le sens de la Nativité. La plus belle nuit (Charles Trenet) La plus belle nuit, Depuis la nuit des temps, C'est la nuit de Noël, La nuit d'un pauvre enfant, De Jésus, Fils de Dieu, Descendu sur la terre, Pour que les cœurs anxieux, Ne soient plus solitaires. Pour que la paix du monde, Arrive et qu'ici-bas, L'espoir, la charité, Viennent guider nos pas, Ô joie de Bethléhem, Merci pour ta lumière, Qui change en un seul jour, La face de la terre. (Refrain) Noël, Noël, Jésus est né, C'est la plus belle nuit de l'année. Noël, Noël, Noël, Noël, Noël, Jésus, est éternel. Ouvrier du Seigneur, Parmi les ouvriers, Ne quittant ton travail, Que pour aller prier, Mon Dieu de Nazareth, À l'enfance tranquille, Jésus, tu vas grandir, Humble, doux et docile. La maison de ton Père, Est le temple de Dieu, C'est là que tu promets, Le Royaume des Cieux, À ceux qui te suivront, Et qu'enfin tu pardonnes, En mourant sur la Croix, Tous les péchés des hommes. (Refrain) Noël, Noël, Jésus est né, C'est la plus belle nuit de l'année. Noël, Noël, Noël, Noël, Noël, Jésus, est éternel. Ces dernières semaines, plusieurs d'entre vous avez sûrement remarqué un phénomène qui semble prendre de l'ampleur: l'occultation presque généralisée de mots chers aux chrétiens: Noël, fête de Noël, Nativité, Jésus-Christ. Quelques sociétés commerciales, par exemple La Baie, Canadian Tire, Brault et Martineau, et Rogers, font mention de Noël, ce qui les honore grandement. Presque partout ailleurs, l'on parle de «Temps des Fêtes», l'écrivant même, en certains cas, avec l'«f» minuscule, en harmonie avec une certaine nouvelle «éthique» dont se réclament certains, ce qui les exempte, croient-ils, de rendre grâces de ce qu'ils ont. Regardons bien aller cette nouvelle éthique, qui ne fera rien pour rendre meilleur le genre humain dans son ensemble, à preuve combien de commerces qui, pour s'enrichir au maximum, n'ont aucun scrupule à mettre sur le marché des aliments contaminés ou des produits dangereux. Une simple éthique demeurera toujours fragile à se voir sacrifier au «bottom line», ce qui n'a rien de rassurant. Les êtres pour lesquels Noël ne signifie rien de spécial ne retirent aucun avantage d'un comportement, de notre part, en lequel nous occultons le Nom de Dieu, le Nom de Jésus, le nom de la Fête de Noël, renonçant par le fait même à notre devoir de témoins. Il ne s'agit pas de se mettre en colère, mais d'informer nous-mêmes, par courriel, les commerçants qui paganisent ou banalisent Noël, que nos ancêtres se sont fréquemment privés de petites douceurs qui leur auraient bien fait plaisir, compte tenu qu'ils travaillaient six jours par semaine, pour soutenir, ici au Québec, une Église au sujet de laquelle les conquérants britanniques leur avaient dit carrément: «Si vous voulez des écoles catholiques, construisez-vous-en», ou «Si vous voulez des églises catholiques françaises, bâtissez-les vous-mêmes». Ce que nos ancêtres ont fait, avec beaucoup de conviction. Or, de plus en plus, au nom d'accommodements malcommodes, ainsi que je les appelle, nous renions, en ayant la mémoire trop courte, la foi qui animait nos ancêtres et leur donnait le cœur léger au travail, même quand ce travail était ardu et prolongé. Au terme de notre vie temporelle, nous ne retournerons pas à une statue, ni à quelque objet sculpté de mains humaines. Nous retournerons à Celui qui nous a donné la vie, non parce que la vie est un party, non parce que la vie est tout le temps facile, mais parce qu'elle est notre terrain d'apprentissage pour un verbe en particulier: aimer. Et, pour apprendre à aimer, encore aujourd'hui, le meilleur exemple demeure Jésus-Christ. Un fait historique qui n'est pas une coïncidence, mais un bel accident de parcours permis par Dieu, devrait nous remplir d'émerveillement: le nom hébreu «Bethléem» signifie littéralement «Maison du Pain»: première demeure, ici-bas, de Celui qui est littéralement Pain de Vie et qui nous a laissé quelque chose de très grand tout en étant d'une simplicité enfantine: le pain bénit de l'Eucharistie, non pas une simple figure, mais Son Corps, offert en nourriture pour la vie de notre âme. Il n'y a aucun mal à faire honneur à un bon repas, avec reconnaissance. Si Dieu me permet un beau repas de Noël, je le prendrai avec reconnaissance. Je vais faire mon bénédicité, demander que tous aient à manger sur cette terre, puis savourer avec reconnaissance. Pas question de «bouffe», qui signifie manger mal, et malproprement. Dieu bénisse notre petit monde énervé et l'aide à comprendre que Noël n'est pas l'une quelconque des fêtes incluses dans ce que les commerçants désignent frileusement sous l'expression de *Temps des Fêtes*, mais l'anniversaire de naissance de Celui qui nous a aimés le premier et qui, en 2008, demeure le Premier à nous aimer, Amen! Bon et heureux Nouvel An chrétien/catholique, et Paix à notre monde en ce Temps de l'Avent! xoxo : ) †